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Trouble du sommeil qui touche 20% des français

 

L’insomnie constitue une diminution de la quantité ainsi que de la qualité du sommeil, sans que cela puisse être compensé par le sommeil récupérateur. Lorsque celle-ci s’installe dans l’hygiène de vie d’une personne, elle peut constituer une source d’augmentation et d’amplification d’une multitude de problèmes secondaires (vie professionnelle, affective, sexuelle, sociale, etc).

Quelques conseils pour vaincre l’insomnie

 

Bien identifier une insomnie

 

On parle d’insomnie primaire lorsque celle-ci est causée par des souffrances psychologiques (stress, angoisse, rumination, dépression) ou des mauvaises habitude, et d’insomnie secondaire lorsqu’elle est causée une pathologie psychiatrique ou médicale. Chose importante : dormir peu ne veut pas dire être insomniaque, car s’il existe des gros dormeurs (10 heures de sommeil par nuit) mais aussi des petits dormeurs (5 à 6 heures), sachant que la durée du sommeil tend à baisser avec l’âge. L’important est de savoir si vos nuits vous permettent ou non d’être en forme le jour sans avoir l’impression de manquer de sommeil.

Observez ensuite vos nuits : avez-vous des difficultés à vous endormir, plusieurs réveils, de l’angoisse, des ruminations de plusieurs heures, de l’angoisse à l’idée d’avoir à trouver le sommeil ?

Avoir un rituel de coucher

 

Adoptez une habitude sur laquelle vous arriverez à vous organiser : ayez en tête une heure pour dîner, une heure pour la douche, pour un film et pour vous coucher. L’idée n’est pas d’être réglé à la minute près, mais de ne pas avoir des soirées trop élastiques entre elles, afin de ne pas empêcher votre corps de s’habituer à un rythme constant.

Evitez certaines consommations

 

Des habitudes de consommation peuvent compliquer notre sommeil, comme le fait de trop manger le soir, et plus encore s’il est tard et si c’est tras, consommer des produits excitants et stimulants (café, tabac, thé, soda), ou encore consommer de l’alcool (cela favorise les réveils). Evitez aussi les bains chauds (ils élèvent la température du corps, alors que le sommeil la baisse).

Baissez la lumière

 

Et on parle de toutes les lumières, celles de vos chambres comme le fait de diminuer l’utilisation d’écrans. Il faut savoir que notre sommeil est notamment régulé par la sécrétion de mélatonine, hormone du sommeil qui se règle en fonction du taux de luminosité dans notre environnement.

Diminuez les excitations

 

Evitez de faire du sport moins de 4h avant l’heure habituelle de coucher, votre corps serait encore trop excité par l’activité physique. Evitez aussi les jeux-vidéos stimulant et excitant votre activité cérébrale et votre hypersensibilité (jeux d’action, de guerre, etc). L’excitation sexuelle n’est en revanche pas un problème, au contraire : un rapport sexuel permet en effet de tranquilliser le corps et favorise le sommeil.

Détendez-vous

 

Essayez de ne pas focaliser votre attention sur vos difficultés pour vous endormir, ne vous ruez pas sur des somnifères (ceux-ci ont plusieurs effets secondaires dont le fait de vous faire croire que vous avez besoin d’eux pour dormir). Pratiquer la méditation, la relaxation ou des techniques de sophrologie ou d’hypnose vous permettront de vous concentrer sur vos sensations corporelles et non sur les idées angoissantes qui sont les moteurs de vos insomnies. Pratiquez aussi des activités reposantes : lecture, musique, télé.

Consultez un professionnel de santé

 

Dans le cas où vous sentez que votre rythme de sommeil s’est dégradé malgré vos efforts et qu’il a des conséquences sur votre vie personnelle, consulter un professionnel vous aidera à inverser la tendance. Un kinésiologue est particulièrement conseillé, celui-ci vous aidant à identifier les comportements ainsi que les croyances qui ont permis l’installation du trouble du sommeil, tout en inversant la dynamique en les remplaçant par des pensées et comportements bénéfiques pour votre équilibre.

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