Le syndrome du jumeau perdu

 

Le syndrome du jumeau perdu est un trouble psychologique causé par la perte d’un frère jumeau ou une sœur jumelle, pendant la grossesse ou lors de l’accouchement.

 

Le saviez-vous ?

Selon l’INSEE en 2019, sur 1000 naissances, 16 concernaient des jumeaux. Les naissances gémellaires ou multiples sont beaucoup plus nombreuses depuis ces dernières années

Parfois et plus souvent que nous le pensons, il arrive qu’un seul des fœtus ne survive in-utéro et que le développement de la grossesse n’arrive pas à son terme pour l’autre fœtus. Pour le jumeau survivant, c’est ce que l’on appelle le syndrome du jumeau perdu ou le syndrome du jumeau fantôme.

Selon Alfred et Bettina Austerman dans le livre « Le syndrome du jumeau perdu » :

• « 1 embryon sur 10 aurait un jumeau qui disparaît au cours de la grossesse sans nécessairement que la mère en ait connaissance »,
• « On évalue le nombre de grossesses gémellaires à terme de 2% du nombre total de grossesses »,
• « Seulement 1 % des grossesses gémellaires arriveraient à terme. »

 

Quels sont les signes d’un trouble du jumeau perdu ?

 

Selon certains spécialistes (ayant étudié ce syndrome dans des cas de grossesses gémellaires identifiés), voici certains signes que pourrait ressentir le petit jumeau survivant :

Une sensation
de manque inexpliquée, des émotions dues à la perte gémellaire

de vide intérieur,

d’être incomplet et ce de manière inexplicable,

Une mélancolie profonde, un profond sentiment de nostalgie, de mal-être ou de culpabilité,

Des comportements et des émotions lourdes ressenties sans compréhension réelle de leurs origines, amenant parfois à la dépression.

 

Mais aussi :
des troubles de la vue (myopie), des  problèmes dermatologiques, asthme, eczéma, etc.

 

Quelles sont les conséquences pour l’enfant et aussi à l’âge adulte ?

 

En grandissant, ce deuil inconscient non libéré, pourrait occasionner certaines problématiques dans la vie du jumeau survivant. On retrouve quatre types de répercussions : physique, psychosomatique, psychique et comportementale.

On retrouve des malformations physiques :

• Problèmes auditifs : l’oreille atteinte se situerait du côté où se trouvait le jumeau et l’arrêt du rythme cardiaque de l’autre aurait causé un traumatisme
• Des scolioses : le survivant essaierait de se détourner le plus possible de son « jumeau perdu » et imprimerait ce mouvement dans sa colonne vertébrale

Des troubles psychosomatiques :

• Vertiges, crises de panique avec tachycardie, tremblements,
• Peur de la mort,
• Grincements de dents.

Il existe aussi des répercussions psychiques :

• Une culpabilité diffuse d’être en vie alors que l’autre est mort,
• Le sentiment de ne pas mériter d’être en vie, d’avoir pris la place de l’autre et de ne pas avoir réussi à sauver son jumeau,
• Une hyper sensibilité,
• La peur de la solitude ou qu’aucune relation ne peut combler le vide intérieur,
• Une peur de l’abandon, trouble de la séparation, peur de se retrouver seul,
• Des troubles de l’attachement, conjointe à une angoisse incompréhensible de la séparation lors des ruptures soudaines,
• L’investissement de partenaires inaccessibles,
• Une nostalgie de la mort avec des prises de risque ou des accidents répétitifs,
• Le besoin de faire plaisir, de tout justifier, de rechercher la vérité à tout prix,
• Le besoin d’attirer l’attention, d’être désiré en permanence
• Le besoin de se coller aux autres, d’être dans un contact permanent ou au contraire la peur d’être touché.
• Une tendance à s’épuiser, entre hyper-performances et sabotages, pour mériter d’être celui qui reste / leur condition de survivant, comme s’ils devaient légitimer leur existence aux yeux du monde alors qu’ils sont les seuls à se juger et à penser qu’ils ont usurpé la place d’un autre,
• Des difficultés dans leur vie amoureuse tant que leur quête gémellaire restera inconsciente.

Enfin, on peut concevoir des conséquences comportementales :

• La fascination par la symétrie,
• Certains se surprendront à tout acheter en double, quelque chose en eux se souvient et vit comme si la séparation n’avait jamais eu lieu,
• La plongée sous-marine,
• La peur de manquer, nombreuses collections,
• La quête de fusion avec l’autre, besoin de symbiose, de communication au-delà des mots (qui effraie souvent le partenaire)
• Etc.

 

Comment se libérer du syndrome du Jumeau Perdu ?

 

Un suivi thérapeutique en kinésiologie est particulièrement précieux, cela permet d’ouvrir un espace sécurisé où exprimer ses émotions, trouver un sens à l’expérience, se libérer de la peur de l’abandon, du rejet, voire de la séparation.

 

Sarah Torche Kinésiologue spécialisée en kinésiologie harmonique & syndrome du jumeau perdu, peut accompagner le jumeau survivant à :

• Mettre de mots sur ses maux,
• Se connecter à ses ressentis via une exploration proposée dans un cadre neutre et sécure,
• Apporter compréhension et acceptation,
• Accompagner le deuil,
• Réaliser des libérations énergétiques, libérations émotionnelles et libérations des mémoires karmiques,
• Libérer des empreintes prénatales et mémoires intra-utérines.

Pour le jumeau perdu :

• De se sentir honoré
• De « monter vers la lumière »
• Qu’il puisse poursuivre son cheminement individuel.

Afin que chacun puisse reprendre sa juste place. Alors il n’est plus question de survivre à un jumeau perdu. On se sent plus léger, moins fragmenté et on trouve avec plus de fluidité des solutions pour avancer dans sa vie, nourris de la promesse de retrouvailles joyeuses…le moment venu.

Ce processus permettra au jumeau survivant de positivement honorer la mémoire de l’être cher en s’épanouissant dans son incarnation.

Une fois qu’elles prennent conscience de cette perte précoce, les personnes vont souvent mieux. Elles se sentent libérées et prêtes à incarner leur vie pleinement.